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SENTINELLES PETITCODIAC S’OPPOSE AU PROJET DE DÉVERSEMENT D’EAU TRAITÉE DANS LES ÉGOUTS MUNICIPAUX DE DIEPPE.

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate

MONCTON, N.-B. – le 27 octobre 2014 – Sentinelles Petitcodiac est inquiète face à la demande faite par la compagnie Atlantic Industrial Services (AIS) de pouvoir déverser 30 millions de litres d’eau traitée provenant de leurs installations situées à Debert, Nouvelle-Écosse, dans les égouts municipaux de Dieppe. Les sentinelles sont d’avis que cette demande ne devrait pas être acceptée par le ministère provincial de l’Environnement et Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick. (Voir communiqué émis par la Ville de Dieppe: Projet de déversement d’eau traitée dans les égouts municipaux.)

Sentinelles Petitcodiac dit ne pas avoir suffisamment de renseignements en ce qui concerne les composantes de l’eau traitée provenant des installations d’AIS. L’organisme s’inquiète quant à la possibilité que cette eau nuise à la santé des gens et à l’environnement local.

Le manque d’information provenant de sources indépendantes en ce qui concerne cette demande faite par la compagnie AIS est une inquiétude majeure pour les sentinelles. L’organisme demande que de plus amples informations leur soient fournies et, en attendant ces renseignements, s’oppose à tout versement d’eaux, provenant de sources extérieures, au Nouveau-Brunswick.

Sentinelles Petitcodiac est un organisme sans but lucratif dont l’objectif premier est la restauration de la santé écologique des bassins hydrographiques des rivières Petitcodiac et Memramcook ainsi que de l’estuaire de la baie de Shepody, au sud-est du Nouveau-Brunswick. Sentinelles Petitcodiac tient à la fois le rôle d’enquêteur, de scientifique, d’agent de sensibilisation et de défenseur des intérêts. Sentinelles Petitcodiac est le porte-parole de nos cours d’eau et protège notre droit collectif à une eau propre et à un bassin hydrographique sain.

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SUITE DES TRAVAUX DE RESTAURATION DU RUISSEAU HUMPHREYS (PHASE 2)

Texte : Mario Cyr
Photos : Edmund Redfield et Mario Cyr
Cartes/éléments graphiques : Edmund Redfield

La deuxième phase du projet de restauration du ruisseau Humphreys se poursuit cet automne 2014 avec le retrait de gros débris, la plantation d’arbres indigènes et la construction de structures biotechniques de stabilisation des berges. (Pour en savoir un peu plus sur notre projet de restauration du ruisseau Humphreys, consultez le billet de blogue Notre vision pour le ruisseau Humphreys – un habitat sain pour tous les poissons, les animeaux, et un bel endroits que les résidents peuvent fréquenter dans le centre urbain de Moncton.)

Photo 1: Travaux de retrait de gros débris métalliques sur les berges du ruisseau Humphreys avec l’utilisation d’équipement lourd fourni par Tri-Province Enterprises.

Pour cette troisième année de travaux, le site de restauration sélectionné longe le cours d’eau sur environ 200 mètres. Il est situé encore plus loin en amont de l’ancien barrage démantelé, là où le ruisseau entre dans la région affectée du secteur industriel. (Voir section rouge dans la figure 1, ci-dessous.)

Figure 1: Localisation du site de restauration du ruisseau Humphreys (automne 2014)

Environ 700 arbres (espèces indigènes) seront plantés sur une superficie d’environ 7000 mètres carrés. (Voir la figure 2 : Plan de plantation.)

Figure 2: Plan de plantation

En tout, Tri-Province Enterprises aura versé 25 000 $ pour le nettoyage, le reboisement et le projet de restauration du ruisseau Humphreys, une fois que la deuxième phase du projet aura été complétée.

Photo 2: Paul N. Belliveau, président de Sentinelles Petitcodiac, reçoit un quatrième chèque de 5 000 $ de Mark Nowlan et Bruce Nowlan, propriétaires de Tri-Province Enterprises. Un cinquième chèque sera remis à la fin des travaux.

Sentinelles Petitcodiac aimerait remercier les partenaires financiers qui continuent à nous appuyer dans la réalisation de la deuxième phase du projet de restauration du ruisseau Humphreys, soit Pêches et Océans Canada ainsi que Tri-Province Enterprises.

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UN NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION POUR SENTINELLES PETITCODIAC PRÊT À PASSER À L’ACTION !

MONCTON, NOUVEAU-BRUNSWICK – 1 octobre 2014 – Avec l’arrivée de l’automne et sa récente participation à une compétition internationale qui a mis plein feux sur ses réussites ainsi que le potentiel encore à développer pour la restauration de la rivière Petitcodiac, le nouveau Conseil d’administration de Sentinelles Petitcodiac, élu cet été lors de sa 15e AGA, et est prêt à relever les défis de la prochaine année.

C’est M. Paul N. Belliveau qui guidera l’organisme en tant que nouveau président. M. Belliveau fait partie du conseil d’administration de Sentinelles Petitcodiac depuis 2013. Il s’agit de la première fois que l’organisme voit un conseiller municipal occuper le poste de président, ce qu’il considère comme un atout précieux. En effet, M. Belliveau, conseiller municipal pour la ville de Dieppe, est un ardent défenseur de l’environnement. Il a notamment agi comme président du comité directeur chargé de rédiger le plan vert de la ville et préside le comité consultatif de la ville de Dieppe sur l’environnement depuis 2 ans et demi.

« Pendant les 15 dernières années, j’ai observé l’immense travail mené par Sentinelles Petitcodiac, » dit M. Belliveau. « Ce travail est le résultat d’un engagement communautaire, qui encore de nos jours, reçoit des éloges locaux, provinciaux, nationaux et internationaux. Un moment crucial fut l’ouverture des vannes de la structure de contrôle du pont-chaussée en 2010 et les effets positifs que nous observons depuis dans notre rivière. Mais le travail n’est pas fini. »

M. Belliveau compte guider l’organisme à continuer ses efforts quant au dossier du remplacement du pont-chaussée par un pont partiel, dans le but de permettre à la rivière Petitcodiac de reprendre sa vitalité pré-1968. Mais il prévient que ce projet ne sera réalisable qu’avec la collaboration de tous les paliers gouvernementaux et de la population locale.

De plus, l’organisme vient de participer à une conférence internationale où il était en lisse pour le prestigieux International Riverprize, grâce aux efforts menés par le Sentinelle Daniel LeBlanc. « Nous reconnaissons le travail mené par M. LeBlanc dans ce dossier. Notre nomination pour ce prix et l’attention internationale que nous avons reçus en tant qu’un des trois finalistes est très positive. ll ne faut pas perdre le momentum. Nous avons pu apprendre des histoires des communautés des autres rivières sélectionnées et nous avons davantage d’idées quant aux travaux et partenariats à chercher pour notre propre rivière. »

En plus de M. Belliveau, les membres de Sentinelles Petitcodiac ont élu M. Georges Brun en tant que vice-président et M. Jean-Marc Dugas au poste de secrétaire-trésorier. L’ancien président, M. Pierre Landry continuera son implication avec l’organisme en tant que président sortant. De plus, M. Jimmy Therrien, Mme Melissa MacMullin, Mme Monique Arsenault,M. Alfred Ehrenclou, M. Conrad LeBlanc et M. Roger Dubois occuperont les postes de directeurs.

« Je me trouve choyé et honoré d’avoir été choisi comme président du Conseil d’administration de Sentinelles Petitcodiac, » précise M. Belliveau. « Avec notre diversité de membres qui nous apporte des perspectives et approches variées, j’ai bien hâte d’entamer notre travail. Je remercie les membres du CA, notre personnel et nos bénévoles de leur appui. »

Sentinelles Petitcodiac est un organisme sans but lucratif dont l’objectif premier est la restauration de la santé écologique des bassins hydrographiques des rivières Petitcodiac et Memramcook ainsi que de l’estuaire de la baie de Shepody, au sud-est du Nouveau-Brunswick. Sentinelles Petitcodiac tient à la fois le rôle d’enquêteur, de scientifique, d’agent de sensibilisation et de défenseur des intérêts. Sentinelles Petitcodiac est le porte-parole de nos cours d’eau et protège notre droit collectif à une eau propre et à un bassin hydrographique sain.

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SENTINELLES PETITCODIAC DONNE UN COUP DE POUCE À LA JOURNÉE DES ARBRES TD À MONCTON

Le 20 septembre 2014, deux sites ont été choisis et 210 arbres et arbustes indigènes, en plus de trois érables rouges en hommage aux trois officiers de la GRC qui ont perdu leurs vies l’été dernier, ont été plantés le long du sentier riverain de la rivière Petitcodiac au centre-ville de Moncton. Sentinelles Petitcodiac s’est impliqué dans l’organisation de cette activité de restauration de l’habitat et d’amélioration de la biodiversité.

Lancées en 2010, les Journées des arbres TD (TD Tree Days) offrent aux employés de la Banque TD, aux membres de leurs familles, à leurs amis et aux membres de la communauté l’occasion de faire du bénévolat et de démontrer leur engagement envers la gestion responsable de l’environnement.

Le nouveau président de Sentinelles Petitcodiac, M. Paul N. Belliveau, ainsi que le président sortant, M. Pierre Landry, étaient présents. Le rôle de « Tree Advisor » a été assumé par M. Mario Cyr pour le compte de Sentinelles Petitcodiac avec l’appui de M. Dan Hicks et du Service des parcs et loisirs de la ville de Moncton. M. Alain Bordage de la Banque TD a été désigné comme « TD site Leader » pour cette activité. Plus d’une quarantaine de bénévoles, employés de la Banque TD et leurs familles ont participé.

Photo d’un arbuste indigène planté par M. Pierre Landry.

M. Alain Bordage en train de motiver un groupe de bénévoles.

M. Paul N. Belliveau et M. Alain Bordage se préparent à planter l’un des trois érables rouges en hommage aux agents de la GRC récemment décédés dans l’exercice de leurs fonctions.

M. Pierre Landry a planté plusieurs arbres et arbustes !

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DES SCIENTIFIQUES DU MAINE S’INTÉRESSENT AUX PROJETS DE SENTINELLES PETITCODIAC.

Le 16 juin 2014, des scientifiques sont venu du Maine pour visiter les travaux de restauration du ruisseau Humphreys réalisés par Sentinelles Petitcodiac et aussi pour se familiariser avec le problème du pont chaussée de la rivière Petitcodiac.

Sur la photo:

– Denis Haché, Ingénieur à la retraite, ancien spécialiste d’enlèvement de barrage chez Pêche et Océan Canada et conseiller de Sentinelles Petitcodiac.

– Slade Moore, Contracting Habitat Restoration Coordinator, Maine Coastal Program, Maine Department of Agriculture, Conservation and Forestry | Bureau of Geology, Natural Areas and Coastal Resources.

Claire L. Enterline, Diadromous Fisheries Scientist, Maine Department of Marine Resources.

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EDMUND REDFIELD ÉTUDIE LES STOCKS DE POISSONS DANS LA RIVIÈRE PETITCODIAC ET CONTRIBUE AU RÉTABLISSEMENT DES SAUMONS.

Texte : Nathalie Landry
Corrections : Monique Arsenault
Photos et vidéo : Georges Brun, Marco Morency
Musique : Phil Flowers

La plupart des gens ne savent pas que les eaux brunes de la rivière Petitcodiac regorgent de poissons et de vie aquatique. Depuis l’ouverture des écluses de la structure de contrôle des marées du pont-chaussée, les stocks de poissons s’améliorent progressivement, en partie parce qu’ils sont maintenant en mesure de se frayer un passage adéquat et en partie grâce aux efforts d’ensemencement menés par l’Alliance du bassin versant de la Petitcodiac, Sentinelles Petitcodiac et la Première nation Fort Folly.

Edmund Redfield connaît probablement mieux que quiconque la situation actuelle quant aux espèces de poissons présents dans la rivière. Après avoir obtenu une maîtrise en restauration de l’écologie de l’Université de l’Alberta, il a choisi de s’installer à Moncton. Il a vite mis ses connaissances au profit des efforts de rétablissement des stocks de poisson dans la rivière menés par la Première nation Fort Folly. Il a aussi donné un coup de main à de nombreuses initiatives de Sentinelles Petitcodiac, telles que le projet de restauration du ruisseau Humphreys.

« Beaucoup de gens ont quitté le Nouveau-Brunswick pour aller en Alberta et me voilà qui allait dans l’autre sens », lance-t-il. « Mais il existe de nombreuses possibilités ici que les gens ignorent souvent. »

Edmund en est maintenant à sa 4e année comme gestionnaire de la trappe à poisson de la coalition de rétablissement des poissons du Petitcodiac qui, depuis 5 saisons, documente la présence et l’absence ainsi que le nombre de différentes espèces de poissons. La trappe est située dans le chenal principal de la rivière Petitcodiac, en amont du pont de Salisbury. Edmund donne un coup de main également aux opérations de la roue de saumoneaux de Fort Folly, conçue pour capturer quelques saumons juvéniles qui migrent vers la mer pour la première fois au printemps, permettant ainsi aux scientifiques de recueillir des données et de les étudier. Des saumoneaux y sont aussi prélevés afin d’aider à réintroduire l’espèce et certains poissons sont étiquetés afin qu’ils puissent être suivis pour aider à surveiller leur population. Edmund a ainsi vu de première main comment l’évolution de la rivière depuis l’ouverture des écluses du pont-chaussée a eu un impact sur les espèces aquatiques.

« Nous surveillons le mouvement des poissons dans le cours supérieur de la rivière. Beaucoup d’espèces ont augmenté en nombre. Par exemple,  en 2010, l’année où ils ont ouvert les écluses, nous n’avions trouvé aucun bar rayé dans nos filets. En 2011, nous en avons compté 158 et en 2012, 706. Le poulamon est un autre exemple. Je n’en ai compté qu’un seul en 2010. L’année suivante, nous en avons compté 1 316, puis 3 000 en 2013. C’est une espèce qui, pendant de nombreuses années avant l’ouverture des écluses, avait complètement disparu de la partie supérieure de la rivière. »

Bar rayé

Poulamon

Une des espèces les plus nombreuses dans la rivière est sans doute le gaspareau. Difficile de l’imaginer, mais Redfield raconte que la trappe à poisson en a déjà capturé plus de 40 000 en une seule journée lors de la période de reproduction.

« Nous voyons aussi les espèces envahissantes et non indigènes diminuer, maintenant que la rivière a commencé à réinstaurer son passage naturel. Les pêcheurs avaient introduit l’achigan à petite bouche dans l’endroit où il y avait autrefois le lac Petitcodiac. Depuis l’ouverture des portes des écluses en 2010, leur nombre a diminué chaque année et enn 2013, nous n’en avons pas attrapé un seul. Il est un peu trop tôt pour dire que l’achigan à petite bouche a complètement disparu de la rivière, mais nous pouvons constater que cela est en bonne voie de se réaliser. Depuis que les marées reprennent leur ampleur, la rivière n’est plus un environnement favorable pour cette espèce, et puisqu’il s’agit d’un concurrent (et dans certains cas, d’un prédateur) de plusieurs espèces indigènes, personne ne va se plaindre du fait que l’achigan à petite bouche est en train de disparaître. »

L’espèce la plus populaire, celle que les gens aimeraient voir à nouveau dans la rivière, bien entendu, c’est le fameux saumon de l’Atlantique, qui, autrefois, abondait dans ce cours d’eau. « J’ai entendu plusieurs histoires de gens qui pêchaient le saumon de l’Atlantique dans la rivière Petitcodiac. Malheureusement, les stocks de saumons de l’Atlantique étaient déjà en déclin même avant que l’on ne construise le pont-chaussée, en raison de la surpêche et d’autres facteurs. En collaboration avec le ministère des Pêches et Océans, nous sommes en train de peupler la rivière de saumon et j’espère qu’un jour, nous aurons à nouveau une population en bonne santé qui pourra s’autoperpétuer. En plus des saumoneaux, nous avons aussi relâché dans la rivière des saumons adultes pendant la saison du frai, et nous avons trouvé des nids de frai dans le lit de la rivière, indiquant qu’ils se sont reproduits avec succès. Nous suivons de près leur progéniture avec l’électropêche. Malheureusement, jusqu’à présent, les seuls saumons que nous voyons sont ceux que nous avons mis dans la rivière, soit comme saumoneaux ou comme adultes prêts à frayer (et leur progéniture). Ce sera une très grande nouvelle le jour où nous attraperons un saumon adulte dans notre trappe à poisson, alors qu’il se rend en amont pour frayer à l’automne, parce que ce sera un exemple d’un saumon qui est entré dans la rivière tout seul, plutôt qu’avec notre aide. Il s’agira d’un très bon signe de rétablissement. »

Saumon de l’Atlantique 

En plus de sa fascination envers les espèces aquatiques, Edmund est très connaisseur de la flore qui entoure la rivière. Il attend en ce moment la publication de son premier livre – un guide de terrain identifiant les plantes indigènes et non indigènes du Canada atlantique. L’ouvrage présente plus de 150 espèces de plantes. Il espère aider les gens à apprendre davantage sur la flore qui les entoure. « Les gens se soucient plus de choses qu’ils connaissent. Lorsque vous en savez plus sur une chose naturelle comme une plante, vous voulez la protéger.»

Pourquoi la rivière est-elle si importante pour lui ?

« Je suppose que j’ai toujours eu une fascination envers l’eau, surtout l’eau en mouvement. J’habite à Pré-d’en-Haut et j’ai une très belle vue sur la rivière. J’ai vu le mascaret devenir plus grand, la rivière devenir plus large et j’y vois des signes que la rivière devient plus saine. Mon beau-père avait l’habitude de pêcher dans cette rivière et un jour, j’aimerais qu’il y ait suffisamment de populations saines de poisson pour que mon fils puisse y pêcher, tout comme son grand-père. »

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2014

INVITATION À NOS MEMBRES ET AU PUBLIC

Vous êtes cordialement invité(e)s à assister à l’Assemblée générale annuelle 2014 de Sentinelles Petitcodiac, le mardi 10 juin, à 19h00 à l’Hôtel Chateau Moncton.

Veuillez confirmer votre présence en communiquant au 506.388.5337 ou par courriel à mario.cyr@petitcodiac.org.

Ordre du jour
Les participants peuvent télécharger une copie de l’ordre du jour ici : AGA 2014 Sentinelles Petitcodiac.

Nous sommes toujours à la recherche de gens passionnés pour guider notre organisation dans sa mission. Si vous souhaitez participer au conseil d’administration ou à nos comités, veuillez communiquer avec nous aux coordonnées ci-dessus.

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L’ARBRE QUI PORTE LE NOM DE SENTINELLES PETITCODIAC

Le nom de Sentinelles Petitcodiac a désormais des racines sur le boulevard Vaughan Harvey.  Afin de célébrer le 125e anniversaire de Moncton, 35 organismes ont eu le privilège de planter un arbre qui porte leur nom dans le cadre de l’évènement de la Journée de l’arbre, qui a eu lieu le 15 mai 2014 sur le boulevard Vaughan Harvey à Moncton.  D’une pierre deux coups, cet évènement souligne par la même occasion le 15e anniversaire de l’organisme Sentinelles Petitcodiac!

L’équipe de Sentinelles Petitcodiac ayant accompli le travail était formée de Roger Leblanc, Mario Cyr, Daniel Chiasson, Georges Brun, Ronald Babin et Denis Haché. Notre arbre porte le numéro 25.  Il s’agit d’un érable Armstrong d’environ 4 mètres de hauteur.  Bravo à la ville de Moncton pour ce beau projet rassembleur et porteur d’avenir!

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LE MASCARET ATTIRE DES TOURISTES DE L’ASIE

Ces dames en provenance de la Taïwan sont venues à Moncton au cours de leur voyage au Canada atlantique, parce qu’elles avaient entendu parler du mascaret et voulaient le voir de leurs propres yeux. Elles ont rencontré notre patrouilleur Georges Brun lors de leur promenade le long du sentier de l’Étoile et ont profité de l’occasion pour lui raconter leur voyage. Elles ont atterri à Halifax et ont visité le mascaret de Moncton ainsi que le parc national Fundy. Prochaine destination: l’Île-du-Prince-Édouard et les icebergs de Terre-Neuve-et-Labrador. Il semble donc que notre chère rivière Petitcodiac gagne du terrain comme une attraction touristique mondiale et qu’on parle de son mascaret même en Asie!

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ROGER LEBLANC : L’OBSERVATION D’OISEAUX FAIT APPRÉCIER DAVANTAGE NOTRE RIVIÈRE

Texte : Nathalie Landry
Corrections : Monique Arsenault
Photos et vidéo : Georges Brun
Musique : Mario LeBreton

« Il n’y a rien comme être dans le marais au bord de la rivière Petitcodiac, le matin avec la brume qui se lève et la chaleur du soleil qui s’installe tranquillement. On y entend le chant des oiseaux… C’est bon pour l’âme. »

C’est un véritable amour de l’ornithologie qui a amené Roger Leblanc à se préoccuper de la protection et de la restauration de la rivière Petitcodiac. Ce membre de Sentinelles Petitcodiac participe depuis plusieurs années au Recensement des oiseaux de Noël, un recensement annuel des oiseaux par des dizaines de milliers d’ornithologues bénévoles amateurs et professionnels, un peu partout en Amérique du Nord et de plus en plus aussi en Amérique du Sud. Roger est le compilateur du recensement de Moncton qui a pour but de répertorier le plus grand nombre possible d’espèces d’oiseaux et d’individus , dans un cercle de 24 km de diamètre à partir du centre-ville, ce qui comprend donc les marais entourant la rivière Petitcodiac.

« Avant que l’on ouvre les écluses de la structure de contrôle des marées, j’allais beaucoup au marais Bell dans le coin de Salisbury », raconte-t-il. « J’observais le marais près du lac artificiel à l’époque. C’était un lac mort – il n’y avait presque aucune vie animale. Mais depuis l’ouverture des écluses, je vois une effervescence de vie animale revenir à ce même endroit. C’est vraiment étonnant à quel point la nature reprend vie rapidement quand on la laisse être elle-même. »

Natif de Campbellton, Roger dit avoir toujours aimé le plein air. Il a étudié à l’Université de Moncton, puis s’est installé dans notre région. Il se consacre depuis longtemps à la production télévisuelle. En tournant des documentaires sur la nature, il a développé une passion pour la faune et la flore et a fait de l’observation des oiseaux son passetemps préféré .

« J’adore surtout faire l’observation des oiseaux ce temps-ci de l’année, au printemps. J’essaie d’aller au moins 2 ou 3 fois par semaine dans le marais le long des berges de la rivière. La nature change tellement, c’est toute une représentation théâtrale à laquelle j’ai l’impression d’assister. C’est le retour, par exemple, du carouge à épaulettes, des hirondelles et de plusieurs espèces de canards. Puis, il y a le bruant de Nelson, une de mes espèces préférées, très typiques de notre région. Si jamais on voulait donner au Grand Moncton un symbole aviaire, je recommanderais que ce soit le bruant de Nelson. »

Roger avoue que le mascaret qui gagne de l’ampleur depuis l’ouverture des écluses en 2010 n’est pour lui que la cerise sur le gâteau quant aux changements positifs observés au niveau de la santé de la rivière Petitcodiac.

« La rivière et sa faune changent à vue d’œil. Je vois, par exemple, une plus grande quantité et variété de canards le long des berges et d’autres espèces d’oiseaux pour lesquelles la rivière est un habitat naturel. D’autres espèces, comme les goélands, sont moins présentes. Avant, il y avait trop de goélands, car ils se nourrissaient facilement des poissons qui se bloquaient en essayant de se frayer un passage à travers les écluses. Maintenant que les poissons sont capables de remonter la rivière plus adéquatement, il y a moins de goélands qui se tiennent près du pont-chaussée. Puis, au fur et à mesure que l’envasement diminue, les oiseaux de rivage qui autrefois se tenaient sur les berges de la rivière, comme les bécasseaux, migrent en amont du pont-chaussée – ils s’en vont dans des lieux qui sont des habitats plus naturels pour eux. C’est normal et tout simplement un signe que la rivière reprend son état naturel et que la faune et la flore s’y adaptent. »

Roger dit que les gens ignorent souvent à quel point notre région est riche au niveau de sa faune et flore. « On est très chanceux d’habiter dans une ville où en quelques minutes, on peut faire l’observation de la faune et la flore d’un marais salé. Pour les amateurs d’oiseaux, il y a plusieurs espèces dans notre région que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Des gens viennent de partout pour voir des espèces comme mon ami, le bruant de Nelson, qui revient dans la région au mois de mai chaque année et qui a un chant tout à fait particulier. »

« Quand on prend la peine d’en apprendre au sujet des oiseaux et de connaître leurs histoires, comme leurs grandes migrations et ce qui rend chaque espèce unique, eh bien on commence à mieux apprécier la nature et à vouloir la protéger. »

Sa vision pour l’avenir de la rivière Petitcodiac ?

« Il faut donner à la rivière – et à la nature – la chance de reprendre ses droits. J’espère qu’un jour nous enlèverons la structure de contrôle des marées au complet ainsi que le pont-chaussée pour les remplacer par un pont. L’endroit où était autrefois le lac artificiel a un très grand potentiel – il pourrait devenir un endroit beaucoup plus intéressant si l’on donnait à la rivière la chance de reprendre sa pleine largeur. J’y verrais un beau marais, avec des passerelles pour se promener et observer les oiseaux. »