USINE DE TEXTILE

En août 2002, Georges Brun, employé de Sentinelles Petitcodiac, a découvert des effluents d’une usine textile se déversant dans le ruisseau Humphreys alors qu’il était en patrouille, suite aux déversements de pétrole et d’égouts survenus plus tôt dans l’été. Des échantillons de cet effluent de couleur violette ont été prélevés, testés et se sont révélés toxiques pour les poissons. Les Sentinelles ont compilé un dossier d’enquête et ont soumis leurs preuves à la Direction générale de l’application de la loi d’Environnement, qui a pris en charge l’affaire.

L’enquête fédérale a révélé que l’usine avait déversé cet effluent extrêmement toxique directement dans le ruisseau pendant des années. En décembre 2002, le propriétaire a reçu l’ordre de prendre des mesures correctives immédiates pour résoudre le problème, en envoyant ses effluents à la station d’épuration des eaux usées, tandis qu’une solution permanente et plus couteuse était envisagée. Une entreprise de construction prétendument responsable d’un mauvais raccordement de la conduite des effluents, qui a eu pour conséquence que ceux-ci ont atteint le ruisseau au lieu d’être envoyés à la station d’épuration, a été accusée de négligence en vertu de la loi sur la pêche.

Après des années de poursuites judiciaires, cette entreprise a été ultérieurement reconnue innocente des accusations portées contre elle. Aucune preuve n’a jamais été présentée pour relier les propriétaires de l’usine de textile à l’action de déverser ses effluents dans le cours d’eau voisin. Les propriétaires de l’usine ont cependant fini par décider de ne pas se conformer à l’ordonnance de travaux correctifs permanents et plus coûteux, décidant plutôt de fermer leur usine, à l’automne 2004.

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